La fin d'un monde

Publié le par Ghazouh

Aujourd'hui, j'ai finis mes cartons afin de préparer mon déménagement (professionnel).

Je migre de la Défense (Aaaahhh !!!) vers Boulogne Billancourt (Oooohhh !!!)

L'objet de ce post n'est pas tant la joie de cette transumance transbanlieusarde que la raison de cette transumance. Ma boite s'est faite racheter !

Un rachat, ca fait partie de la vie de l'entreprise. En revanche, vivre un rachat, c'est loin d'être drôle. Pas tellement que j'ai peur de ce qui va se passer (j'ai pas d'info, donc rien qui doivent me faire peur), mais cela vous colle une ambiance, je ne vous raconte pas.

Sauf si vous me demandez..

Bon ok, 

Mon nouveau patron est une boite française bien franchouillarde dans le management du style : le savoir, c'est le pouvoir. Donc on ne dit pas grand chose. Et quand votre patron ne dit pas grand chose, et bien vous imaginez. Et c'est dingue ce que l'on peut imaginer (divaguer ?) dans ce genre de situation. 

Alors, au menu nous avons :

  • des rumeurs de pressions inhumaines pour nous pousser vers la sortie
  • la transformation d'un salaire sur 13 mois à un salaire sur 13,5 mois (bah, du moment que le salaire annuel ne bouge pas, ca nous fera juste un salaire mensuel moins élevé  !)
  • un éclatement des équipes dans les différentes entités du groupe
  • ...

J'ai même entendu dire que le Grand Patron mangeait les petits enfants... (de toutes les rumeurs, je crois que c'est la plus crédible...).

Là où j'ai failli m'étouffer de rire, c'est quand une nana qui bosse depuis 35 ans dans ma boite (qui est une PME) vient m'expliquer comment ça marche dans les grands groupes. Bonjour les clichés.

Vous me direz, mais que fait le management ?

C'est simple, il se place. Il fait des sourires, il sert des mains. Il fait des alliances avec l'ennemi d'hier...

C'est difficile de faire paraitre en un seul post toute la complexité des relations humaines en ce moment et loin de moi l'intention de me moquer de ces gens qui ont surtout peur, ce que je peux comprendre.

J'avais pensé leur apprendre une célèbre Litanie Bene Gesserit mais j'ai eu peur qu'ils me prennent pour un original (C'est pas parce que je prend mon café dans un mug dark vador et qu'il m'arrive de parler klingon que je suis différent d'eux. On n'a juste pas les mêmes centres d'intérêt).

Et comme on ne peut pas avoir raison contre tout le monde, j'ai commencé d'avoir peur.

C'est alors que je me suis plongé dans mes classique pour trouver la solution qui n'a pas trop trainer pour venir. Ainsi, depuis lundi, je fredonne Les Oiseaux de Passage de Brassens.

 

Avec ça, si j'ai pas le moral...

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