Putain de nouveau mot
Iconoclasme (du gr. eikon "icône" et klastein "casser") est stricto sensu la destruction de représentations, qu'elle soit due à des considérations religieuses ou profanes. L'iconoclasme religieux rejette l'adoration vouée aux représentations du divin, dans les icônes en particulier.
Source : Wikipedia
Source : Wikipedia
Diantre, de la culture sur ce blog.
Et oui, ca m'arrive. Dans une autre vie, je me suis beaucoup intéressé à l'iconoclasme. Pas pour des raisons religieuses ou politiques. Mais j'ai beaucoup d'admirations pour ceux qui ont le courage à l'encontre du sens commun.
Casser les icônes.
A l'époque, c'était facile. Un marteau, un burin et paf la statue. Un pinceau, de la peinture et paf le tableau.
Aujourd'hui, c'est plus complexe. L'icône n'est plus matérielle mais conceptuelle, voire idéelle. Allez casser la gueule à un concept, vous allez voir.
On dit que notre monde est gouverné par le matérialisme. Je pense qu'il l'est plutôt par l'idéalisme. Tous nos faits et gestes, nos achats sont connotés.
Lorsque j'écoute de la musique, je suis catalogué selon le type de musique.
Lorsque je m'habille, je vais être jugé selon que je porte ou non une cravatte.
L'ensemble de ces jugements va former une Doxa que certains Gardiens vont préserver à tout prix (les médias, les politiques, les nouveaux philosophes, les adeptes de Dolto, mon banquier, les anciens philosophes, mon boucher... Bref, les braves gens).
Je ne me désolidarise pas du terme brave gens, je ne suis pas un rebelle dans mes actes (quoique, cela fait 3 ans que ma carte orange est une zone 1-3 alors que j'habite en zone 4. J'aime le risque).
Heureusement qu'il existe des marginaux qui continuent à casser ces icônes modernes. Je ne suis pas forcément d'accord avec eux, mais ils ont au moins l'intérêt de déranger nos consciences de la petite musique tranquille que nous distille tous les jours.
Attention, je fais la différence entre ces iconoclastes et les rebelles (prononcer Ribelle). Les uns souhaitent choquer pour provoquer la réflexion. Les autres choquent pour se rendre visible, quitte à imposer une nouvelle Doxa.
Ce que je trouve particulièrement savoureux, c'est que l'on s'en prenne aux références de ceux qui s'inscrivent en marge de notre société.
Que l'on aime où que l'on aime pas, Michael Youn s'attaque régulièrement aux références du Rap. Femmes fatales qui se trémoussent, une soif d'argent importante...
Je viens de regarder son dernier clip... Je n'ai pas été déçu
Casser les icônes.
A l'époque, c'était facile. Un marteau, un burin et paf la statue. Un pinceau, de la peinture et paf le tableau.
Aujourd'hui, c'est plus complexe. L'icône n'est plus matérielle mais conceptuelle, voire idéelle. Allez casser la gueule à un concept, vous allez voir.
On dit que notre monde est gouverné par le matérialisme. Je pense qu'il l'est plutôt par l'idéalisme. Tous nos faits et gestes, nos achats sont connotés.
Lorsque j'écoute de la musique, je suis catalogué selon le type de musique.
Lorsque je m'habille, je vais être jugé selon que je porte ou non une cravatte.
L'ensemble de ces jugements va former une Doxa que certains Gardiens vont préserver à tout prix (les médias, les politiques, les nouveaux philosophes, les adeptes de Dolto, mon banquier, les anciens philosophes, mon boucher... Bref, les braves gens).
Je ne me désolidarise pas du terme brave gens, je ne suis pas un rebelle dans mes actes (quoique, cela fait 3 ans que ma carte orange est une zone 1-3 alors que j'habite en zone 4. J'aime le risque).
Heureusement qu'il existe des marginaux qui continuent à casser ces icônes modernes. Je ne suis pas forcément d'accord avec eux, mais ils ont au moins l'intérêt de déranger nos consciences de la petite musique tranquille que nous distille tous les jours.
Attention, je fais la différence entre ces iconoclastes et les rebelles (prononcer Ribelle). Les uns souhaitent choquer pour provoquer la réflexion. Les autres choquent pour se rendre visible, quitte à imposer une nouvelle Doxa.
Ce que je trouve particulièrement savoureux, c'est que l'on s'en prenne aux références de ceux qui s'inscrivent en marge de notre société.
Que l'on aime où que l'on aime pas, Michael Youn s'attaque régulièrement aux références du Rap. Femmes fatales qui se trémoussent, une soif d'argent importante...
Je viens de regarder son dernier clip... Je n'ai pas été déçu